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@EquipierQuick VS France Quick : le droit de réponse

Publié le 3 Janvier 2013 par Equipier Quick

Après la publication de l'édito de MlActu.fr, la société France Quick SAS a chargé ses avocats d'envoyer une petite missive, plus couramment appelé "droit de réponse" à la rédaction. Ce dernier a bien été publié... mais sans une précision. Revenons sur celui-ci.

France Quick SAS affirme ainsi, que "les propos mensongers" tenus par moi-même, n'ont pas été "confirmés" par les salariés du restaurant identifié -toujours selon France Quick-.

J'ai pu en effet assister à 48h d'enquête interne dans ce restaurant (identifié avec succès ou pas), où les ressources humaines ont utilisé une méthode bien basse : monter les uns contre les autres, les équipiers afin d'obtenir des informations. Une méthode assez pathétique, mais qui ne fait pas toujours l'effet souhaité.

Durant ces entretiens (interrogatoires), les articles ont été lus, et la situation a été expliquée aux équipiers, notamment les nouveaux et les plus anciens. Un point a été fait. "La situation est grave" dixit un responsable de plusieurs restaurants en France pour Quick. Oui, elle l'est, ou du moins l'était.

Ils n'ont pas vraiment essayé de savoir si oui ou non, les faits décrits sur Twitter étaient réels, le but de ces deux jours sous tension était de récolter le plus d'informations sur la possible identité de la "taupe". Pour ma part, je ne me suis pas attardé sur ces réunions, même si ces dernières étaient pour moi ridicules...

Mais quand France Quick affirme dans son droit de réponse que les équipiers n'ont pas reconnu les situations décrites dans les articles mais aussi et surtout sur Twitter : c'est à nouveau un gros mensonge. En effet, plusieurs équipiers ont reconnu diverses situations vécues et racontées sur Twitter. Et confirment ainsi les faits.

Les ressources humaines ont quand à elles, souhaité jouer la fausse transparence et le "je suis votre ami, vous pouvez tout me dire". Seulement, les problèmes rencontrés dans ce Quick ne sont apparus que sur plusieurs semaines, après l'arrivée d'une manager parisienne. Même si cette dernière peut être adorable (tout le monde n'est pas parfait), les méthodes que je décrivais dans mes messages de 140 caractères sur le réseau social, n'étaient que la vérité. Une vérité, difficile à digérer, notamment pour ce restaurant, après tant de souffrance médiatique pendant des mois en 2011. Et ça se comprend. La société gérée à un certain pourcentage par la Caisse des Dépôts en France, ne peut se permettre de repartir dans une affaire aussi noire que celle de Cap-Sud à Avignon. Et je la comprends.

Toujours dans ce droit de réponse, la société France Quick affirme que je souhaite faire parler de ma personne. Hors, comment est-ce possible, sous un pseudo, sans ma réelle identité ?

Dès lors, que ces équipiers ont confirmé que les situations décrites dans ces tweets ressemblaient à des situations vécues dans ce restaurant, on ne peut nier les faits. Et surtout, modifier la réalité.

Et cette lettre, qui accompagnait le droit de réponse. Même si je ne vais pas vous dévoiler cette lettre, -que je n'ai eu connaissance que partiellement-, j'ai été éffaré par un sous-entendu troublant. Celui, portant sur une relation supposée -amicale ?- avec la journaliste. Comme je le rappelais dans mon billet précédent, ce n'est pas la première fois que France Quick sous-entend qu'un journaliste a une relation particulière avec un sujet, Rue89 en avait, en effet, fait les frais. Plus précisément, Augustin Scalbert.

L'affaire, quant à elle, se réglera en Justice, comme l'a annoncé la direction de France Quick dans un communiqué de presse... et j'en suis ravi -sans être sado-maso, je vous rassure !-.

Le droit de réponse a été publié par MlActu.fr, alors que la législation ne l'obligeait en rien, à le publier sur son site web.

A tout de suite, dans un autre billet...

@EquipierQuick.

*Erratum : contrairement à ce qui a été publié dans un premier temps, il s'agit bien de la Caisse des Dépôts française qui est actionnaire de Quick, et non la Cour des Comptes...

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